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Céleste, ma planète : Conte écologique

Titre : Céleste, ma planète • Auteur : Timothée De Fombelle • Illustrateur : Julie Ricossé • Éditions : Folio Junior • Genre : Jeunesse • Nombre de pages : 96.

★ ★ ★ ★

Résumé : Elle est apparue un matin dans l'ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l'école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : «Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas». J'avais peur de tomber amoureux. À l'heure du déjeuner, elle est partie et n'a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve.

 

Voici un autre tout petit livre écrit par le talentueux Timothée De Fombelle que j’ai lu il y a quelques semaines et que j’avais presque oublié de chroniquer. Suite aux quasi coups de cœur qu’avaient été « Tobie Lolness » et « Victoria rêve », c’est sans crainte que j’ai ouvert ce minuscule bouquin. Et sans surprise, je l’ai beaucoup aimé !


Cette histoire a plus la forme d’un conte que d’un roman, c’est-à-dire que ce n’est pas tant le fond du récit qui est important mais plutôt la morale qui s’y cache. En effet, l’histoire en elle-même ne peut pas être qualifiée de chef d’œuvre, tant elle est simple et expéditive (moins de 100 pages !). L’auteur ne s’en sert ici que comme support pour faire passer un message : il faut sauver notre planète. Au final, le livre est une ode à l’écologie et encourage le lecteur à s’engager à sa propre échelle afin que notre planète guérisse.


Je n’ai pas pu m’empêcher de comparer « Céleste, ma planète » à « Victoria rêve ». Si j’ai préféré ce dernier pour plusieurs raisons, j’ai beaucoup aimé le premier également. Certes, j’ai été moins sensible au style poétique de Timothée De Fombelle cette fois-ci mais cela ne m’a pas empêchée d’apprécier la plume de l’auteur. Le thème abordé est plus poignant, plus important et il est donc plus facile de s’imprégner de la morale.


J’ai tout de même trouvé un point négatif à ce livre : les illustrations. La couverture est faite de couleurs et de traits doux, qui nous laissent supposer qu’on retrouvera la même chose à l’intérieur. Malheureusement, j’ai trouvé que c’était tout le contraire. Les traits sont grossiers, agressifs et l’absence de couleur ne colle pas avec le schéma d’un conte. Néanmoins, cela relève du détail et ne change rien à l’histoire, je ne peux donc pas vraiment le considérer comme un défaut.


En conclusion, je vous conseille ce petit bouquin avec grand plaisir et ce à tout âge ! Il sera parfait pour l’enfant qui se met au lit ou pour l’adulte qui souhaite retrouver l’enfant enfoui en lui !


 

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