The mortal instruments "Les origines", tome 1 : Introduction au monde obscur
Titre : The mortal instruments "Les origines", tome 1, L'ange mécanique •
Auteur : Cassandra Clare • Illustrateur : Clieff Nielsen • Éditions : Pocket Jeunesse • Genre : Fantastique • Nombre de pages : 536.
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Résumé : XIXe siècle, l’ère de la révolution industrielle. Après avoir reçu une lettre de son frère, Tessa quitte New York et débarque à Londres. À peine accueillie par une vieille dame et son cocher, Tessa tombe dans un piège et se retrouve enfermée dans la chambre d’une maison obscure… Durant plusieurs semaines, on va la forcer à développer des pouvoirs qu’elle ignorait posséder. Libérée finalement par Will, un Chasseur d’Ombres, Tess va découvrir un monde qui lui était totalement inconnu….
J’ai lu la série principale de « The mortal instruments » durant l’été 2017 et j’avais a-do-ré l’histoire mise en place par Cassandra Clare ainsi que ses personnages. Néanmoins, je souhaitais laisser un peu temps passer avant de me lancer dans « Les origines » afin de digérer cet univers riche et de me décrocher des personnages principaux que j’avais trouvés si attachants. Quand j’ai finalement décidé de me replonger dans le monde des chasseurs d’ombres, je l’ai avec beaucoup d’enthousiasme mais également un peu d’appréhension, sachant qu’il fallait repartir à zéro : nouveaux héros, nouveaux décors.
Je dois dire que ma lecture de ce premier tome n’a pas été à la hauteur de la série principale ! J’ai certes retrouvé l’univers que je connaissais déjà très bien mais c’est avec un certain ennui que j’ai vécu la première partie du roman. En effet, beaucoup de redites sont faites quant au fonctionnement du monde obscur, ses lois, ses protagonistes… Si je comprends l’utilité de ces répétitions (notamment pour ceux qui commenceraient par cette trilogie-ci), cela ne m’a pas empêché de trouver parfois le temps long. J’ai trouvé que le rythme du livre en pâtissait puisqu’il faut attendre la moitié du récit pour voir un minimum d’action pointer le bout de son nez. Moi qui étais habituée à des histoires bourrées de rebondissements de la part de Cassandra Clare, je n’ai pas pu m’empêcher d’être déçue.
Le deuxième point qui a perturbé ma lecture est le manque de descriptions des lieux et de l’époque. J’ai trouvé que l’histoire manquait cruellement d’éléments situants. Je rappelle que l’action se passe dans le Londres du XIXè siècle. De ce fait, j’attendais vraiment une immersion totale dans un univers victorien avec les décors, les tenues et les mœurs qui en découlent. Le manque de détails m’a parfois ramenée au travers bien moderne d’imaginer les personnages vêtus de jeans, de t-shirt et d’une ville contemporaine avec des voitures à moteur. Cela me faisait tout de suite tiquer et je me rappelais alors que cela ne coïncidait pas avec le récit. Ces « rappels à l’ordre » ont entrecoupés ma lecture, la rendant parfois désagréable.
En ce qui concerne les personnages, j’ai mis un certain temps à les trouver attachants. Dans un premier temps, je trouvais Tessa agaçante, niaise et coincée. Mais par la suite, j’ai appris à déceler les subtilités de son caractère et finalement à l’apprécier. Il en va de même pour Will ou Jem : le premier me semblait exécrable et le second beaucoup trop lisse. Ces premières impressions se sont finalement estompées lorsque les événements importants se sont mis en place.
J’exprime beaucoup de points négatifs pour ce bouquin, ce qui peut donner l’impression que je ne l’ai pas apprécié mais ce n’est pas le cas ! La plupart de ces défauts ne concernant que la première partie du premier tome d’une trilogie, partie qui s’est révélée majoritairement introductive. J’ai néanmoins beaucoup aimé l’histoire de fond et ai fini par dévorer les derniers chapitres. Certes, ma préférence va pour le moment à la série principale mais je ne doute que Cassandra Clare réserve encore pas mal de surprises dans les deux derniers tomes de cette aventure ! C’est donc avec plaisir que je me plongerai dans la suite !
