Le carillon : Un premier conte décevant
Titre : Le carillon in Contes de Noël • Auteur : Charles Dickens • Éditions : Folio classique • Genre : Classique • Nombre de pages : 119.
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❄ Livre sélectionné pour le Cold Winter Challenge,
dans la catégorie "La magie de Noël" ❄
Résumé : Paru un an après le célèbre "Cantique de Noël", "Les Carillons" détaille les angoisses et les espoirs d'un vieux porteur dont le temps se passe à attendre les commissions dans la pluie et le vent, sous le beffroi lugubre d'une église de Londres. C'est l'un des textes les plus directement engagés de Dickens, qui y réaffirme le droit des pauvres à la vie et à la dignité. Mais c'est aussi un grand moment d'invention poétique, où la fantasmagorie des ténèbres londoniennes, avec ses terreurs et ses prestiges, se concentre dans des pages d'anthologie.
Comme je l’avais fait l’année passée, j’ai choisi de me plonger dans la magie d’un conte de Noël « dickensien ». J’avais déjà lu « Un chant de Noël » et c’est avec beaucoup d’attentes que j’ai entamé « Le carillon ». Malheureusement pour moi, la magie n’aura pas opéré de la même façon cette fois-ci...
Premièrement, il s’agit plus d’un conte de Nouvel An que de Noël, ce qui crée une ambiance assez différente de celle à laquelle je m’attendais. Néanmoins, j’ai retrouvé le style de Dickens que j’avais tant apprécié : à la fois chaleureux et un peu angoissant.
Deuxièmement, j’ai trouvé le récit assez long à se mettre en place. J’ai eu l’impression que les deux premiers quarts trainaient en longueur, sans apporter d’élément nouveau, tandis que les deux derniers enchaînent les événements à une vitesse frustrante. Ce manque d’équilibre a d’ailleurs rendu ma lecture fastidieuse par moments et a parfois créé un manque de compréhension du récit.
Troisièmement, je n’ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants. Leur manque de discernement quant à leur condition m’a souvent agacée, ce qui ne m’a pas permis de ressentir de l’empathie pour leur situation précaire. En ce sens, le message que cherchait à faire passer Charles Dickens s’est quelque peu perdu.
Enfin, j’ai regretté le récit assez facile et prévisible. L’histoire manque d’originalité à mon goût ainsi que de rebondissements significatifs. Après quelques pages, je me suis surprise à m’ennuyer et je dois dire que si la nouvelle avait dépassé les 150 pages, je ne suis pas certaine que j’aurais terminé ma lecture.
En conclusion, « Le carillon » est une grande déception pour moi comparé à « Un chant de Noël ». Je pense que j’ai trop vite voulu comparé les deux nouvelles, ce qui m’a conduit à relever tous les éléments négatifs sans parvenir à me concentrer sur le positif du récit. J’ose espérer que les autres histoires qui se trouvent dans cette intégrale sauront éveiller mon enthousiasme autant que l’avait fait la première. Pour cela, rendez-vous l’année prochaine !