Amour, vampire et loup-garou : Doutes et frissons au rendez-vous !
Titre : Amour, vampire et loup-garou • Auteur : Marie-Aude Murail
• Illustrateur : Luciana Napchan • Éditions : L'école des loisirs • Genre : Littérature jeunesse • Nombre de pages : 177.
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Résumé : Le jeune Nicolas s'est-il vraiment noyé à Montalivet ? Pourquoi le docteur Victor a-t-il confié à Sylvère Lomeret qu'il avait fait un faux rapport d'autopsie ? Et par qui a-t-il été assassiné, alors qu'il se rendait au CEPP, le Centre d'études des phénomènes paranormaux, pour y chercher des renseignements sur le vampirisme ? Sylvère Lomeret, journaliste à France 3 Région et à La Tribune de l'Ouest, risque d'avoir du mal à découvrir la vérité. Pour l'instant il est occupé à un reportage sans grand intérêt, au CEPP, justement. La vocation du centre est de démontrer que les phénomènes dits paranormaux ont toujours une explication rationnelle. Il offre cinq cent mille francs à toute personne capable de faire preuve, dans des conditions extrêmement surveillées, d'un don de télépathie, de télékinésie ou autre. Les candidats se pressent et repartent toujours bredouilles. Au programme ces jours-ci, une pseudo-télépathe hystrique et une prétendue maison hantée. Anatole Le Lyonnais, le directeur, ricane d'avance. Mais son élève et assistante, Marianne, est moins sereine, surtout depuis qu'elle a entendu ce halètement étrange, juste derrière elle, dans le parking souterrain désert.
Voilà un livre que j’ai dans ma bibliothèque depuis de nombreuses années et pour cause, puisque j’ai dû le lire moi-même pour l’école ! A l’époque, j’avais adoré ce roman et c’est avec un brin de nostalgie que je me suis replongée dedans aujourd’hui. Résultat : j’ai autant aimé qu’à douze ans !
Bon certes, certains points du livre m’ont parfois un peu dérangée tels que les clichés que représentent certains personnages ou encore le dénouement un peu facile de l’histoire. A douze ans, je n’avais pas relevé ces défauts, mais il est bien normal qu’après tant d’années je me montre plus critique et plus attentive. Ceci dit, j’ai ressenti de la même manière les points positifs de ce roman qu’à l’époque !
Ce qui m’a le plus séduite dans cette histoire, c’est la limite entre réalité et fiction. L’auteur garde volontairement celle-ci floue, ce qui crée une ambiance particulière lors de la lecture. Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Vampire, loup-garou, télépathie,… tous ces phénomènes existent-ils réellement ou ne sont-ce que des délires venus tout droit de notre imagination fertile ? Tout comme Marianne, vous soupçonnerez, supposerez, tâtonnerez, imaginerez, jugerez,… en un mot, vous allez douter tout au long du roman ! Ce, jusqu’au grand dénouement final…
J’aimerais en dire plus sur ce point car il y a un autre thème qui m’a énormément plu mais étant donné que toute l’intrigue repose entièrement là -dessus, je n’en dirai rien.
Enfin, j’ai particulièrement apprécié le style de l’auteur qui nous plonge dès le début dans un climat de stress. A douze ans, certains passages m’avaient quelque peu effrayée et si j’ai pu dormir un pied en dehors de la couette après ma lecture aujourd’hui, ce n’était pas le cas à cet âge.
Restez calme, le grand méchant loup n’existe que dans les contes…
