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Les chroniques de Wildwood : Une contrée menacée

Titre : Les chroniques de Wildwood • Auteur : Colin Meloy •

Illustrateur : Ellis Carson • Éditions : Michel Lafon • Collection : Les

Chroniques de Wildwood • Genre : Fantastique • Nombre de pages : 522.

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"Comment cinq corneilles pouvaient-elles soulever dans les airs un enfant de neuf kilos ? Prue ne comprenait pas, mais c'était le cadet de ses soucis. En fait, si elle devait dresser la liste de ses priorités, l'explication d'une telle prouesse arriverait bonne dernière. Assise sur ce banc du parc, elle regarda, fascinée, son petit frère Mac s'envoler entre les serres de ces corneilles noires. Sa plus grosse inquiétude, c'était justement lui, dont elle avait la responsabilité et qui se faisait enlever par des oiseaux ! Et la question qu'elle se posa tout de suite après, c'était : Qu'allaient-ils faire de lui ?"

Résumé : Prue a toujours été une jeune fille obéissante. Et lorsque son père lui demande de ne jamais s'aventurer dans le Territoire Infranchissable, elle l'écoute sagement. Jusqu'au jour où son frère est mystérieusement kidnappé dans son berceau par des corneilles qui l'emmènent au-delà de la frontière défendue. Avec son ami Curtis, elle décide de braver l'interdit et de partir à son secours. Tous deux découvrent alors un monde magique où des animaux, pas toujours bien intentionnés, règnent en maîtres. La mission de sauvetage devient rapidement une lutte pour la libération de cette contrée enchantée qu'on appelle Wildwood.

 

Nombre de lecteurs ont comparé les Chroniques de Wildwood à celles de Narnia. Et bien que je n'ai pas encore terminé cette incontournable saga, j'ai moi aussi remarqué certaines similarités entre ces deux récits... Ainsi dans ce premier tome, nous suivons Prue et Curtis, deux adolescents s'aventurant seuls dans une forêt enchantée. Si l'emplacement de ce bois était connu de tous, son accès, lui, était réputé comme étant "infranchissable". Toutefois, pour une raison qui leur échappe, nos deux héros n'auront aucune difficulté à franchir ce territoire qui leur était pourtant interdit jusqu'ici...


Par ailleurs, peu de temps après leur entrée, nos deux amis se verront séparer ; l'un d'eux étant enlevé par les membres de la garde personnelle de la "Gouvernante Douairière", une mystérieuse femme se présentant comme étant la reine légitime de ce royaume. Sans trop de surprise, cette même souveraine se révélera être une puissante sorcière en quête de pouvoir... Alors, vous voyez la similarité dont je vous parlais ? Bien! Mais la ressemblance ne s'arrête pas là puisque cette histoire nous narre, elle aussi, une bataille entre deux clans opposant d'un coté notre cruelle Douairière au reste des habitants.


Mais outre ces équivalences, les Chroniques de Wildwood sont également marquées d'un second point tout aussi présent dans la littérature anglaise... Il s'agit d'une prise de conscience générale se trouvant, bien évidemment, à mi-hauteur du roman! Cet aspect que l'on ne retrouve pas chez C.S Lewis m'évoque en revanche la plume d'un auteur tout aussi emblématique, j'ai nommé le bien célèbre Roald Dalh!


Je conçois que ces quelques remarques peuvent vous amener à penser que je n'ai pas aimé ma lecture. Or, il n'en est rien puisque j'apprécie grandement ce style d'écriture que j'avais délaissé depuis trop longtemps maintenant! Mais s'il y a bien chose qui m'a dérangée, c'est le fait que la nature de ce roman s'est également révélée par l'intermédiaire d'un autre élément, à savoir sa traduction pour le moins approximative... Jamais je n'avais vu autant de coquilles réunies en un même ouvrage! Et cela en devenait parfois gênant.


Enfin d'autres éléments ont également perturbé ma lecture. Et si je ne souhaite pas m'étendre pas davantage sur le sujet, je me vois dans l'obligation d'en citer au moins un ; je choisirai donc le comportement adopté par les parents de Prue qui est tout bonnement incohérent! Ceci étant dit, je reste impatiente à l'idée de découvrir la tournure que va prendre la suite des événements! Réponse dans quelques mois...!


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