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Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran : Ou comment briser les préjugés

Titre : Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran • Auteur : Éric-Emmanuel Schmitt • Illustrateur : Marcelino Truong • Éditions : Le livre

de poche • Collection : Le cycle de l'invisible • Nombre de pages : 78.

★ ★ ★ ★ ★


Résumé : Paris, années 1960. Momo, un garçon juif de douze ans, devient l'ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue pour échapper à une famille sans amour. Mais les apparences sont trompeuses : Monsieur Ibrahim n'est pas arabe, la rue Bleue n'est pas bleue, et la vie ordinaire peut-être pas si ordinaire...

 

Moïse, notre héros de onze ans, vit dans la prestigieuse ville de Paris ; la ville Lumière, la ville aux cent villages. Pourtant, la vie qu'il y mène ne ressemble en rien à ce que l'on pourrait s'imaginer de prime abord. C'en est d'ailleurs l'exact contraire puisqu'il partage son toit avec, pour seul parent, un semblant de père prêtant davantage attention à son métier plutôt qu'à ce fils pour lequel il n'a, semble-t'il, aucune considération.


Ayant toujours été orphelin de sa mère et pratiquement inexistant aux yeux de son père, c'est tout naturellement que Moïse va développer une seconde vie, plus palpitante, à l’extérieur de cet appartement miteux, situé rue Bleue.


Là, à quelques pas, se trouve Monsieur Ibrahim, l'arabe qui tient l'épicerie du coin. C'est au fil de visites fortuites que Momo apprendra que ce vieil homme taiseux peut finalement s'avérer être le meilleur des confidents.



On dit toujours qu'il ne faut pas se fier aux apparences et, laissez-moi vous dire une chose, ce livre d'Éric-Emmanuel Schmitt en est bel et bien la preuve! Car sous ces septante-cinq pages se cache une histoire à la fois simple et complexe, nous plongeant au cœur d'une réflexion aussi brève qu'intense!


Celle-ci nous est directement induite par le personnage de Monsieur Ibrahim qui, sous ses airs calmes et sereins, nous livre son incommensurable sagesse avec parcimonie.


Toutefois, au-delà de ses mûres paroles, c'est la relation qui lie nos deux héros qui m'a le plus charmée. Celle-ci évolue en toute simplicité, à l'image du livre. Et, bien que nos deux personnages soient de nature totalement opposée, je ne peux réellement les distinguer l'un de l'autre, tant leurs qualités et défauts se complètent.


Ainsi, au fil des pages et des rencontres, j'ai davantage privilégié leurs points communs, tirant ainsi le meilleur de chacun. Cette vision est, selon moi, loin d'être le fruit du hasard puisqu'elle se marie assez bien avec toute une série de valeurs véhiculées à travers ce roman. Tel un havre de paix, il n'est sorti de cette épicerie que bienveillance et tolérance.


La lecture de ce court roman n'aura cessé de me donner le sourire, de part ses messages positifs. D'ailleurs, lorsque je l'ai reposé, ma lecture étant achevée, j'ai retrouvé une part de foi en l'humanité, à défaut de l'avoir en cette religion que je ne connaissais pas. C'est pourquoi je trépigne d'impatience à l'idée de m'ouvrir à d'autres cultures et romans appartenant, eux aussi, au Cycle de l'invisible d'Éric-Emmanuel Schmitt.


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