Oniria, tome 1 : Une plongée au cœur d'un monde connu !
Titre : Oniria, le royaume des rêves • Auteur : B.F. Parry • Illustrateur : Aleksi Briclot • Éditions : Hachette/Hildegarde • Collection : Aventure • Nombre de pages : 332.
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Résumé : Il existe un monde dont personne ne soupçonne l'existence. Un pays où chacun de nous se rend pourtant chaque nuit. Un univers où tout est possible. Oniria, le Royaume des Rêves. Seul un Envoyé venu du monde des humains peut sauver Oniria des troubles qui le menacent. Il s'appelle Elliot. Et il a douze ans.
Oniria, c’est le nom donné au monde des rêves. Pas celui que vous vous imaginez, celui où vous voyagez toutes les nuits. Enfin… pas exactement ! Oniria est un monde à part entière, où notre imagination voyage durant notre sommeil, où se créent des personnages plus fantasques les uns que les autres et où le mot « impossible » n’a pas sa place. Mais pour Elliot, ce monde existe et comme le nôtre, possède ses propres codes. Avec lui, on embarque dans un voyage extraordinaire où il est possible d’agir consciemment sur Oniria.
Je dois tout d’abord dire que j’ai A-DO-RÉ l’univers enchanteur créé par B.F. Parry. Les paysages, les personnages, les objets… tous les éléments qui composent Oniria sont imprégnés de la notion de possible caractéristique d’un monde basé sur l’imagination. De ce fait, je me suis très vite sentie à l’aise face à toutes les curiosités et bizarreries que pouvait me servir l’auteur. Des animaux qui parlent ? D’accord. Le Marchand de Sable ? OK. Des objets qui sortent de nulle part ? Pas de problème. Je pense que l’inexistence de limites est l’atout de l’univers inventé par l’auteur car on ne sait jamais à quoi s’attendre au fil des pages. Néanmoins, cet univers a, pour ma part, pris trop de place dans le premier tome de cette saga.
En effet, j’ai le sentiment que B.F. Parry a voulu développer son monde au maximum, parfois au détriment de l’action. Les chapitres se dévorent certes aisément mais une fois l’un d’entre eux fini, je me rendais compte que l’aventure du héros en était toujours au point mort. Arrivée à la moitié du livre, cette lenteur a commencé à me décourager, voire à me frustrer. De plus, j’aurais aimé que l’intrigue liée au père d’Elliot soit résolue dès ce premier tome afin de consacrer les suivants à la deuxième mission du héros.
Heureusement, ce roman a d’autres atouts à jouer : les personnages. J’ai trouvé ceux-ci bien développés, avec une véritable personnalité dont il est facile de s’imprégner. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Elliot face aux diverses situations qu’il devait affronter. C’est un héros attachant et charismatique, ce qui fait qu’on se sent tout de suite investi dans son aventure. Pour ce qui est des autres protagonistes, je les ai trouvés tout aussi bien construit et attrayant. C’est sans doute le deuxième plus gros point fort de cette histoire et j’espère retrouver cette cohérence dans les tomes suivants.
Pour conclure, je vous conseillerais de vous lancer dans ce bouquin sans hésitation car s’il possède quelques lacunes, d’autres points positifs viennent facilement étayer l’histoire et je suis persuadée que ces défauts sauront être comblés dans les tomes suivants. Pour ma part, la suite se trouve déjà dans ma P.A.L. !